Thomas Meunier: «Je ne vais pas stagner»

Il a évoqué son club d’abord, le PSG, où il n’a disputé que trois rencontres depuis l’arrivée de Dani Alvès mais où il se sent comme un poisson dans l’eau. « Si c’est comme la saison passée, on va jouer 70 matches et chacun aura donc l’occasion de se montrer. Je suis conscient que ce ne sera pas toujours à mon avantage comme cela pouvait l’être la saison passée. Dani Alves a de l’expérience et un caractère de leader. Quand on investit sur un joueur comme cela, on se doit de le mettre sur le terrain, surtout quand les prestations sont bonnes. Moi, je prends mon mal en patience et je fais de bons matches quand je reçois ma chance. C’est important pour le staff technique car ils savent qu’ils peuvent compter sur moi. Que ce soit Gueugnon, Niort ou le Bayern, je veux tout jouer et parfois, ronger son frein sur le banc n’est pas toujours évident. Mais je suis dans une équipe du Top-5 mondial où les doublures sont du même niveau. Je vais tout faire pour compliquer les choix de l’entraîneur. J’espère avoir assez de temps de jeu pour garder le rythme. Je ne pense pas que je vais stagner malgré mon temps de jeu car rien qu’avec la qualité des entraînements, je progresse. Ils sont peut-être plus physiques avec les Diables rouges mais plus léchés au PSG. » Le club parisien suscite une grosse curisoité : c’est le deuxième rassemblement des Diables depuis le début de saison et la plupart des questions portent sur le futur adversaire d’Anderlecht en Ligue des Champions. « Je pense qu’Hein Vanhaezebrouck va vraiment pouvoir leur apporter quelque chose. Cela peut créer quelque chose. Car pour le moment, ce n’est pas top-top. Mais en Ligue des Champions, même en état de grâce, ce ne sera jamais évident pour eux de rencontrer le PSG. Finalement, dans tous ces sujets, c’est la rencontre des Diables rouges qui passe au second plan. Déjà qualifiée, la Belgique a pourtant une tête de série lors du tirage au sort à aller chercher. « La concentration est là. Le mieux à faire, c’est d’aller gagner les deux prochaines rencontres. Je pense qu’être tête de série est fondamental. Faire partie du top-5 mondial constituerait une preuve du bon travail effectué pendant les qualifications. Il faut montrer qu’on a un groupe sérieux, discipliné, professionnel et compétiteur. » Ces deux rencontres peuvent permettre également de perfectionner le bloc défensif. « Ce n’est jamais facile car on joue dans une équipe dominante. En Bosnie, on aura des possibilités d’être testés et de voir qu’on a le niveau. Pour moi, on l’a largement car on a des joueurs qui travaillent énormément pour le groupe. Je ne vois donc pas trop la faiblesse au niveau défensif. On joue à trois derrière. Paradoxalement, même si le système me convient mieux, j’ai plus de concurrence à mon poste. Comme pur arrière droit, j’étais tout seul. Tandis que comme ailier, je rentre en concurrence avec Nacer Chadli, Yannick Carrasco, Dries Mertens ou Thorgan Hazard. »

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