Stephen Paddock, un tueur sans mobile
L’auteur de la tuerie de Las Vegas avait tout préparé. Ses armes, son méfait, son suicide. Il avait même envoyé 100.000 dollars en Asie, pour sa femme.


Trois jours ont passé, et le mystère demeure entier. Quelle mouche a piqué Stephen Paddock, cet ancien comptable retraité de 64 ans, joueur invétéré et rentier fortuné, qui a ouvert le feu dimanche 1er octobre sur la foule d’un concert de country à Las Vegas, tuant 58 personnes et en blessant 527 autres ? Suicidé dans sa chambre d’hôtel au 32e étage du casino Mandalay Bay, le tireur forcené n’a laissé aucun indice pouvant indiquer les raisons de son acte. A Las Vegas comme à son domicile de Mesquite, 130 km plus au nord-est, aucun signe de démence, d’allégeance religieuse ou idéologique n’ont surgi devant les enquêteurs décontenancés. Le FBI exclut pour sa part formellement tout lien avec le groupe « Etat islamique », qui a officiellement revendiqué la tuerie depuis son fief de Raqqa en Syrie, mais sans apporter de preuves en ce sens.

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