La traque sans précédent de la communauté LGBT en Egypte
Il ne fait pas bon arborer son homosexualité en Égypte. Où arrestations et condamnations se succèdent depuis le 22 septembre.


Une vague répressive sans précédent vise la communauté LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres) en Égypte depuis deux semaines. Depuis, en fait, le soir du 22 septembre dernier, lorsque le groupe libanais Mashrou’ Leila, dont le chanteur est un homosexuel assumé, avait donné un concert au Caire devant une foule enthousiaste de 30.000 personnes. Quelques-unes d’entre elles avaient eu l’audace de brandir le célèbre drapeau arc-en-ciel de la cause LGBT. L’événement avait suscité de hargneuses réactions sur les réseaux sociaux, une vague sur laquelle des responsables politiques, religieux et des médias avaient ensuite surfé, exigeant des sanctions contre les responsables de cette « débauche », cette « perversion » ou cette « déviance », comme est d’ordinaire qualifiée l’homosexualité en Égypte (et ailleurs dans le monde arabo-musulman).

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