Les données des patients vendues par des hôpitaux : «On a franchi une ligne rouge»
Plusieurs hôpitaux ont décidé de vendre leurs données à une firme qui leur paie 22 euros par lit et par an. Jean-Hermesse, secrétaire général des mutualités chrétiennes, est choqué.


Jean Hermesse est secrétaire général des Mutualités chrétiennes, la première mutualité du pays
Que reprochez-vous aux hôpitaux qui ont décidé de vendre leurs données ?
Je veux croire que leur bonne foi a été surprise et qu’ils ont franchi, sans s’en rendre compte, ce que j’estime une ligne rouge, sans doute avec la volonté de diminuer leurs charges. Mais si l’utilisation des données médicales peut effectivement produire des analyses intéressantes pour améliorer l’offre de soins, elle ne peut pas, selon moi, être employée à des fins mercantiles pour être cédée à des industries pharmaceutiques ou de l’équipement médical afin qu’ils puissent augmenter leurs parts de marché.

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir2 Commentaires
Nous vivons dans une économie libérale, et la vente de fichiers reprenant les données des citoyens doit être perçue comme une opération commerciale normale. Tout le reste est du blabla. (2° of course).
Nos données privées sont déjà jetées en pâture à des centaines de sociétés via nos GSM, sites en ligne favoris, objets connectés... C'est acheté et revendu aux gouvernements, assurances, banques, sociétés de marketing...