Charles Michel au «Soir»: «La crise catalane met l’Europe à l’épreuve»
Le Premier ministre veut que la Belgique soit dans le « cockpit » de l’Europe. Et il revendique sa complicité générationnelle avec les Macron, Bettel, avec lesquels il force une démarche plus volontariste pour relancer le projet européen.


Jeudi et vendredi prochain, les chefs d’État ou de gouvernement de l’UE se réunissent pour leur Conseil européen d’automne. Ils doivent décider d’une méthode et d’un calendrier pour entamer concrètement un processus de relance du projet européen. Et ils doivent statuer, à 27, de leur attitude dans la négociation du Brexit totalement enlisée. Tout cela sur fond de la crise catalane, dont les leaders européens parlent peu publiquement, mais beaucoup plus entre eux. Le Premier ministre a reçu Le Soir et De Standaard pour exposer ses vues sur les sujets européens, dans lesquels Charles Michel affiche l’ambition toujours plus assumée de jouer un rôle de premier plan.
Vous avez dit récemment que vous souhaitez que la Belgique soit dans le « cockpit » européen. Cela se traduit comment ?

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S'identifier Créer un compteQuelques règles de bonne conduite avant de réagir4 Commentaires
Paul Verkaeren. Votre homme politique peut toujours se recycler, comme ventilateur, il ferait merveille !Il arrive un temps où il devient urgent d'ouvrir les yeux !
Comme argumentaire, connaissez-vous autre chose que l'invective ou l'insulte? Il faut reconnaître que Charles Michel ne s'en sort franchement pas trop mal même s'il était permis d'avoir des doutes au départ. Et il a le mérite d'élever le débat: qui n'entreprend rien n'aura en tous les cas aucune chance de réussir.
bon interview, d'un homme politique qui défend des idées fédératrices. Comme on est loin des discours criards et obscurs de nos politicards communautaires et régionalistes. Merci, Monsieur le premier ministre, de nous rappeler que notre pays existe encore !
Aussitôt que Macron n'en aura plus besoin, pfuit, plus personne ! Que d'illusions. Macron ne va pas s'embarrasser d'un poids mort. Quand les avions seront vendus, adios Charlot ! Il devrait pourtant être habitué avec le fûhrer d'Anvers !