La tentation du racisme: l’exemple doit venir d’en haut
L’ouverture d’un nouveau centre de réfugiés n’est pas toujours bien vue par les riverains. L’édito de Béatrice Delvaux.


Accueillir des réfugiés dans sa commune, à deux pas de chez soi ? On l’a constaté ces derniers jours : cela ne tient pas de l’évidence. Et l’ouverture qui s’exprime lorsqu’on voit des familles marchant sur les routes d’Europe s’évapore lorsqu’il est question de passer du réfugié du petit écran à celui qui va « débarquer » dans la maison d’à côté. Le « nimby » – not in my backyard, pas dans mon jardin – est d’application pour les RER comme pour les êtres humains, dès lors que nous nous sentons « menacés » sur notre territoire.
Ce constat vaut des deux côtés de la frontière linguistique, à Coxyde comme à Walcourt, ou encore à Bruxelles, où dans certaines communes, ce n’est pas dans des discussions houleuses et à visage découvert que l’on exprime son opinion, mais dans une lettre anonyme, dont le vocabulaire raciste et haineux rappelle le « Je suis partout » des années 30.

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