En annonçant que les 2.500 derniers soldats américains encore présents en Afghanistan auront quitté le pays pour le 11 septembre 2021, le président Joe Biden a tiré un trait sur la guerre initiée par son prédécesseur George W. Bush vingt ans plus tôt – la plus longue jamais menée par les États-Unis.
Un président américain peut-il, comme ça, dans un geste de pure liberté, déployer l’armée la plus puissante du monde aux antipodes ou ramener les boys au pays ? On pourrait le croire après la « croisade » lancée naguère par Bush au milieu d’un concert de protestations ou suite à cette décision de Biden, prise en dépit des objections des principaux responsables militaires de son pays, inquiets à l’idée que l’Afghanistan ne redevienne un sanctuaire du terrorisme.
Alors que les foucades d’un Trump sont encore dans toutes les mémoires, un tel « domaine réservé » aurait de quoi inquiéter… Heureusement, les choses ne sont pas aussi simples....
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