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Catalogne: le gouvernement Rajoy fustige les propos de Charles Michel sur la crise espagnole

Le Premier ministre belge avait condamné, dans « Le Soir » de ce week-end, les violences policières lors du référendum en Catalogne. Des propos qui n’ont pas été appréciés.

Temps de lecture: 2 min

Les propos du Premier ministre Charles Michel sur la crise en Catalogne ont fait fulminer Madrid. Le gouvernement Rajoy a qualifié les propos de Michel d’attaques inacceptables et parle de retirer son soutien à la candidature de Catherine De Bolle à la présidence d’Europol, selon un échange diplomatique par e-mail relayé jeudi dans les quotidiens Het Laatste Nieuws et De Morgen.

Les relations bilatérales « en danger »

L’ambassadeur de Belgique en Espagne aurait été convoqué à la suite de l’entretien accordé au « Soir » par le Premier ministre sur le blocage espagnol le week-end dernier. Dans un courriel, le directeur des Affaires européennes explique clairement à l’ambassadeur belge que le gouvernement espagnol est « stupéfait » par les « attaques du gouvernement belge » et que cela ne restera pas sans conséquence.

À lire aussi Charles Michel au «Soir»: «La crise catalane met l’Europe à l’épreuve»

« Cela peut sérieusement mettre en danger nos relations bilatérales », peut-on lire dans la missive du gouvernement espagnol.

Charles Michel avait condamné les violences policières

Un malaise s’est déjà fait sentir du côté de Madrid lorsque le Premier ministre Charles Michel avait condamné les violences policières lors du référendum en Catalogne, selon un e-mail envoyé par l’ambassade de Belgique au gouvernement Michel le 3 octobre dernier.

Il comporte même des possibles représailles : l’ambassade belge en Espagne relaie les propos du ministère de l’Intérieur espagnol qui indique que la candidature de Catherine De Bolle à la présidence d’Europol « ne peut pas être soutenue après les réactions de la Belgique aux événements en Catalogne ».

 

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0 Commentaire

  • Posté par Lhoest Roger, jeudi 19 octobre 2017, 13:46

    Dutry Gary : Michel n'est jamais pour le dialogue. Il méprise les interlocuteurs sociaux et tout ceux qui n'ont pas assez de fric en Belgique.

  • Posté par Malka Pierre, jeudi 19 octobre 2017, 9:12

    C'est fou. L'Espagne intimide les autres pays comme des mafieux. On dirait la Turquie

  • Posté par Dutry Gary, jeudi 19 octobre 2017, 9:03

    Charles Michel a raison, et Rajoy n'est pas mieux que Puigdemont. Deux extrémistes bornés. Pour régler la crise il faut d'autres interlocuteurs des deux côtés.

  • Posté par Poullet Albert, jeudi 19 octobre 2017, 8:40

    Le bouffon de la NVA s'est encore fait grondé !!

  • Posté par Werpin Jean Luc, jeudi 19 octobre 2017, 8:34

    Recep Tayyip Rajoy n’aime pas beaucoup la critique il me semble

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