Article réservé aux abonnésPar Danièle GillemonTemps de lecture: 3 min
Petrus De Man (Halle, 1955) a conquis depuis longtemps un public convaincu que l’art peut s’enraciner dans le parler vrai, l’existentiel et une forme de pseudo-narration. Typé, troublant, compassionnel, son univers surprend celui qui regarde et le met en alerte dans un salutaire et mutuel questionnement. Que sont ces drôles de bonhommes qui gesticulent devant nous et nous regardent de leur monde parallèle ? Mais que sommes-nous nous-mêmes, d’où venons-nous, où allons-nous, éternelle question que Gauguin avait posée avec brio dans son célèbre tableau-testament peint à Tahiti en 1897 et que De Man, notre contemporain, reformule avec une naïveté délibérée qui en préserve la profondeur.
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