Affaire Weinstein: vous reprendrez bien une petite tasse de consentement?
Souvent, les auteurs d’agressions sexuelles affirment que la victime était consentante. Les femmes, elles, culpabilisent de n’avoir dit « non » plus clairement… ou de ne pas l’avoir assez répété. Le point sur cette notion essentielle.


C’est véritablement la pierre d’achoppement. Ce qui distingue un jeu de séduction réciproque du harcèlement et un rapport intime librement consenti d’un viol – qu’on l’appelle « conjugal » ou qu’il ait lieu sans violence ne change rien. Pourtant, la notion est encore peu explorée. Peu évoquée dans les cours d’éducation à la vie relationnelle, affective et sexuelle. Peu discutée dans les cercles d’amis, les couples. En 2016, une courte vidéo avait fait le tour de la toile. Diffusée initialement par la police d’un district londonien, elle explique de façon limpide et décalée la notion de consentement en comparant le sexe au fait de boire une tasse de thé. So british ! Et diablement efficace. Depuis l’affaire Weinstein, cette capsule circule à nouveau sur les réseaux sociaux et les sites d’actualité.

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