Infrabel fait le point sur les travaux de modernisation des lignes entre Bruxelles et Luxembourg
L’objectif : réduire d’une vingtaine de minutes le temps de parcours entre Bruxelles et Arlon (2h41 actuellement).

Engagée depuis 2007, la rénovation des lignes 161-162 (Bruxelles-Namur-Arlon-Luxembourg) avance petit à petit. Le chantier est d’ampleur : caténaire, rails, signalisation, ouvrages d’art et zones d’aiguillages des gares doivent bénéficier d’une remise à neuf complète pour un investissement total estimé par Infrabel à un milliard d’euros. L’objectif : réduire d’une vingtaine de minutes le temps de parcours entre Bruxelles et Arlon (2 h 41 actuellement). « Nous travaillons tronçons par tronçons, explique Frédéric Sacré porte-parole d’Infrabel. Les premiers bénéfices arrivent. À partir de début 2019, la vitesse de référence entre Namur et Ciney sera portée à 160 km/h, contre 130 km/h actuellement ».
Le gestionnaire de l’infrastructure ferroviaire a déjà modernisé les « grills » des gares de Jemelle et Gembloux, renouvelé 49 ouvrages d’art, supprimé 19 passages à niveau et redressé 10 courbes. « Reste des travaux dans les gares de Ciney, Marbehan et Libramont, une vingtaine d’ouvrages d’art, la finalisation d’une courbe, ainsi que de la caténaire entre Namur et Ciney et entre Arlon et le sud de Marbehan », précise Frédéric Sacré.
Des travaux qui doivent se faire en tentant de limiter au maximum l’impact sur le trafic. « Il n’est évidemment pas question de couper complètement la circulation, ajoute le porte-parole. Il y a deux ou trois tronçons en travaux à la fois, ce qui implique une circulation à voie unique dans ces zones, et des perturbations potentielles ». Infrabel se refuse à donner un calendrier pour l’achèvement de cette rénovation, « qui dépendra des moyens alloués dans le cadre du prochain plan pluriannuel d’investissements », précise encore le porte-parole.
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