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Denis Ducarme au «Soir»: «La toxicité du glyphosate ne peut être ignorée»

Le ministre fédéral de l’Agriculture Denis Ducarme commente au « Soir » la position belge de soutenir la sortie du glyphosate d’ici 5 ans.

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Journaliste au service Forum Temps de lecture: 3 min

Les Etats-membres sont appelés à se prononcer ce mercredi sur la prolongation de la licence accordée au glyphosate dans l’Union européenne. Une intense controverse scientifique entoure cet herbicide, classé « cancérogène probable » par l’OMS en 2015.

Hier, le parlement européen a voté une résolution (non contraignante) soutenant la sortie d’ici 5 ans du glyphosate. La Commission européenne, qui soutenait une prolongation de 10 ans, sans annoncer de sortie à terme, a légèrement revu sa copie, en annonçant qu’elle proposait désormais une prolongation de « 5 à 7 ans ».

Toujours pas satisfaisant, pour la Belgique, qui votera contre la proposition de la Commission européenne et soutient la résolution du Parlement européen. Denis Ducarme, ministre fédéral de l’Agriculture, explique le choix de la Belgique.

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2 Commentaires

  • Posté par Vigneron Gérard, mercredi 25 octobre 2017, 10:02

    Depuis 5 ans j' achète autant que possible des produits locaux chez des petits producteurs qui respectent les sols et les animaux. Cela me coûtent +- 15 à 20 % en plus que ds les grandes surfaces MAIS j' assume, refusant cette mer.de de glyphosate.

  • Posté par Van Obberghen Paul, mercredi 25 octobre 2017, 9:32

    J'ai entendu avant-hier dans "C à vous" un des combattants acharnés contre le glyphosate et Monsanto, un agriculteur français intoxiqué et handicapé par le produit, dire, à côté de Nicolas Hulot, qu'on ne pouvait pas arrêter l'usage de ce produit du jour au lendemain, parce que les agriculteurs qui en dépendent (la majorité) utiliseraient alors d'autres produits, tout aussi toxiques voire pires. Il faut donc bien une période de transition pendant laquelle des solutions alternatives non-toxiques sont étudiées et mises en place. 5 ans étant acceptable. C'était aussi le position, pragmatique, de Nicolas Hulot et donc de la France.

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