MSF: «L’île de Lesbos est une bombe à retardement»
Les tentatives de suicide se multiplient, avertit Maren Heldberg, la responsable santé mentale de Médecin sans frontière à Lesbos. L’attente et les conditions de vie indignes des migrants génèrent de la maladie mentale.


Depuis un peu plus d’un an, Médecins sans frontière reconcentre une partie de ses activités en Europe sur les soins psychologiques. C’est le cas notamment au parc Maximilien, où l’ONG intervient exclusivement à ce titre, mais surtout en Grèce, où les demandeurs d’asile sont entassés pendant des mois, voire des années, dans des conditions dramatiques. Après des missions au Congo et en Syrie, Maren Heldberg est depuis quelques mois responsable santé mentale de MSF sur l’île de Lesbos. « C’est bien pire ici. »
Vous évoquez d’une situation dramatique à Lesbos.

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