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Gouvernance: plus aucune rémunération publique ne dépassera les 245.000 euros en Wallonie

Le gouvernement durcit les contrôles à tous les niveaux, des communes jusqu’aux cabinets ministériels. Au passage, l’étau se resserre sur Nethys et Stéphane Moreau.

Journaliste au service Politique Temps de lecture: 2 min

Le gouvernement wallon a approuvé ce jeudi un impressionnant train de mesures liées de près ou de loin à la bonne gouvernance. Lorsqu’ils composaient le gouvernement, PS et CDH avaient déjà produit une note sur le sujet. C’était le 27 avril dernier. Six mois et un renversement d’alliance plus tard, MR et CDH s’entendent à leur tour sur des questions essentielles : la gouvernance des organismes publics et celle des pouvoirs locaux, mais aussi des mesures qui concernent plus spécifiquement les gestionnaires de réseau de distribution d’énergie (GRD), autant de domaines qui feront l’objet de décrets dans des délais approchés. Il faut ajouter que la question de la réforme des outils financiers fait l’objet à ce stade d’une note d’orientation, qui doit encore être affinée.

Avec le catalogue présenté à Namur, Willy Borsus (MR), Alda Greoli (CDH) et les ministres concernés estiment « couvrir à 100 % les champs ouverts par les 73 recommandations de la commission d’enquête parlementaire sur le scandale Publifin. » Le renforcement des contrôles sur les mandats, les rémunérations voire les activités de toutes les structures publiques wallonnes s’annonce drastique. La volonté du gouvernement est de fixer les mêmes exigences de gouvernance et de transparence à tous les niveaux de pouvoir, de la commune au pararégional, de l’élu local au chef de cabinet d’un ministre.

Parmi les mesures spectaculaires, notons le plafond de 245.000 euros fixé pour les gestionnaires de tout organisme public ou intercommunale. Aucune exception ne sera tolérée. En clair, c’est la rémunération qui attend Stéphane Moreau si le Liégeois continue à diriger Nethys. Hypothèse peu probable : « Si l’intérêt régional est lésé » et l’image de la Wallonie en cause, l’exécutif pourra envoyer (à Liège ou ailleurs, bien sûr) un commissaire spécial chargé de mettre de l’ordre, à la place des structures en place qui hésiteraient à agir.

► Les quatre domaines dans lesquels la Wallonie a décidé d’agir en matière de gouvernance décodés sur Le Soir+.

 

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0 Commentaire

  • Posté par Raurif Michel, jeudi 26 octobre 2017, 18:26

    Ce qui formidable , ce que les commentaires, et bien il est impossible de les lire .Alors, se pose la question : a quoi cela sert'-il d'indiquer 29 commentaires, si le lecteur ne sais pas les lire ???

  • Posté par Rebts Jean-Louis, jeudi 26 octobre 2017, 19:57

    Trop sensibles, trop proche d'une réalité qui dérange...

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