Accueil Monde Europe

Puigdemont à Bruxelles? «Le gouvernement Michel est l’otage de la N-VA», selon Ahmed Laaouej

Temps de lecture: 2 min

Ahmed Laaouej, chef de groupe PS à la Chambre, est revenu sur la possible présence de Carles Puigdemont en Belgique. « Nous n’avons pas à être l’otage des petits jeux politiques d’un parti nationaliste, à l’idéologie séparatiste. Le gouvernement Michel est englué dans un conflit diplomatique avec l’Espagne, à cause de l’impunité de Theo Francken, et est l’otage de la N-VA. C’est inacceptable », a-t-il déclaré sur La Première.

À lire aussi Et les Catalans débarquèrent en Belgique...

Il estime également que le problème n’est pas seulement juridique. Et pointe du doigt le « silence prolongé de Charles Michel et de Didier Reynders ». « Par ailleurs, si Puigdemont est venu à Bruxelles et pas ailleurs, ce n’est pas un hasard. C’est parce qu’il a entendu l’appel de Theo Francken. Nous sommes la risée sur la scène internationale », a-t-il poursuivi.

« Le comportement de Puigdemont est difficile à prévoir »

Alvaro Oleart, chercheur au centre d'étude de la vie politique de l'ULB estime pour sa part que le comportement de Carles Puigdemont est « difficile à prévoir », parce qu’il suit une logique de « fuite en avant depuis un mois ou deux ». « Carles Puigdemont essaye d’internationaliser les conflits. Il veut se faire passer pour un président en exil. Ce serait, en outre, un coup dur pour le gouvernement espagnol si la Belgique venait à offrir l’asile politique à Puigdemont », a-t-il conclu.

 

Le fil info

La Une Tous

Voir tout le Fil info

0 Commentaire

  • Posté par CHRISTIAN YLIEFF, mardi 31 octobre 2017, 8:58

    La NVA faire un carton électoral en Wallonie !! Je serais curieux de voir... Il y en a qui prennent leurs rêves pour des réalités !

  • Posté par Baudoux Dominique, mardi 31 octobre 2017, 13:45

    Au moins, aucun ponte de la NV-A ne s'est sucré largement sur le dos des sans-abris comme certains... Qui est l'otage de qui, finalement ? Posez-vous les bonnes questions, honnêtement. Et puis, achetez-vous quelques syllabus de baccalauréat en droit : la libre circulation des personnes dans l'espace Schengen est applicable en Belgique. Et si l'Espagne entame des poursuites pénales à l'encontre de ces persones catalanes, la procédure du mandat d'arrêt européen sera enclenchée. Point barre. Pas de quoi en faire un barnum médiatique ! Par leurs propos, Ecolo et le PS donnent une publicité inutile à ces gens...

  • Posté par Van Obberghen Paul, mardi 31 octobre 2017, 9:33

    Sans le discours indépendantiste, oui, un parti genre NVA, sous un autre nom évidemment (Nouveau Rassemblement Wallon?), ferait de bon résultat en Wallonie. Il n'y a qu'à voir la quote qu'y ont des personnalités comme Théo Francken et Jan Jambon. Il y a un espace démocratique inoccupé à la droite des libéraux du MR pour une droite forte, sécuritaire et ferme sur l'immigration, voire régionaliste, sans pour autant être fachiste. Et le Parti Populaire, complètement incohérent et inaudible, ne peut prétendre occuper cette place. On voit bien du reste, qu'en Wallonie, les régionalistes de tout bord donnent de la voix. "Régionalisme" est une pudeur de language pour ne pas dire "nationaliste" ou "indépendantiste". Oui, il y a certainement une place non négligeable en Wallonie pour un parti de ce genre.

  • Posté par Van Obberghen Paul, mardi 31 octobre 2017, 8:47

    Le PS répète la même chose depuis que le gouvernement Michel est en place: qu'il est l'otage de la NVA. Seulement voilà, la NVA est le parti le plus important de la coalition, et c'est aussi le 1er parti de Belgique, tout simplement. Sa place est donc, et forcément, dominante. Par ailleurs, si la NVA est certes un parti indépendantiste, c'est surtout un parti démocratique, qui, s'il se présentait en Wallonie, y ferait sans doute un carton! Le PS a perdu sa position dominante en Belgique et même en Wallonie. De toutes évidences, ça ne passe toujours pas auprès de ses représentants. Plutot que de peindre en noir foncé l'opposition démocratique, le PS ferait bien mieux de s'interroger sur les raisons qui ont fait qu'il a perdu sa position dominante.

  • Posté par Reginster Jean-luc , mardi 31 octobre 2017, 8:35

    Une majorité de citoyens en Flandre et pas mal de francophones pensent qu'au cours des 25 années qui ont précédé l'actuel gouvernement Michel Ier, les gouvernements ont été systématiquement les otages du PS. Alors quoi, si on sortait un peu de ces petits jeux de politique politicienne qui n'en finissent pas de tirer une balle dans le pied de la démocratie. Les nationalistes s'entendent avec d'autres nationalistes, comme les socialistes font partie d'une internationale: ce n'est pas un scoop.

Plus de commentaires
Sur le même sujet

Aussi en Europe

Voir plus d'articles

Le meilleur de l’actu

Inscrivez-vous aux newsletters

Je m'inscris

À la Une