Le filet se resserre autour de Donald Trump

Ainsi chuta l’ennemi public numéro un en 1932 : reconnu coupable de fraude fiscale, le parrain mafieux Al Capone était finalement rattrapé par les « incorruptibles » du FBI, après dix-huit ans de crimes impunis et de traque vaine. 85 ans plus tard, toute comparaison avec l’enquête russe du procureur Bob Mueller n’est pas aussi saugrenue qu’il y paraît : comme le légendaire Elliott Ness en son temps, un haut fonctionnaire déterminé use de tous les moyens légaux en sa possession pour faire tomber les « bad guys » (sales types). Et comme Ness, il peut compter sur le talon d’Achille de ses cibles : un appât du gain synonyme de toutes les compromissions. La comparaison s’arrête là. Capone était un délinquant devenu empereur du crime. Mueller, lui, se trouve face au président des Etats-Unis.