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Climat: le grand dérapage

La trajectoire actuelle des émissions mondiales de gaz à effet de serre ne permet pas d’atteindre les objectifs climatiques de Paris, alerte l’ONU. Il faut faire davantage d’efforts de réduction. Et plus vite.

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Journaliste au service Société Temps de lecture: 4 min

C’est ce qu’on appelle un sérieux, très sérieux dérapage. Comme il le fait désormais chaque année à la veille du sommet mondial sur le climat, le programme des nations unies pour l’environnement (Pnue) a étudié la trajectoire actuelle des émissions mondiales à effet de serre. Il a surtout mis en regard l’objectif de l’accord de Paris – maintenir l’élévation de la température bien en dessous de 2ºC par rapport aux niveaux préindustriels et poursuivre les efforts pour atteindre 1,5ºC – avec les engagements actuels de réduction d’émission.

Son rapport publié mardi fait suite à un autre document dans lequel l’organisation météorologique mondiale indique que la concentration de CO2 dans l’atmosphère a atteint un nouveau record (403,3 parties par million) et que le rythme d’augmentation ne cesse de s’accélérer.

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8 Commentaires

  • Posté par jeanluc vanhoeck, lundi 6 novembre 2017, 9:17

    A force de crier au loup, nous ne regardons plus . Agissez au lieu de parler !

  • Posté par Bachelart Bernard, mercredi 1 novembre 2017, 10:52

    Ce beau raisonnement n'a qu'un défaut : il et entièrement faux, comme les faits le montrent. Les températures actuelles sont inférieures à celles de 1998, il suffit de consulter les observations satellitaires pour le vérifier: http://images.remss.com/msu/msu_time_series.html Les pics de températures de 1998 et 2016, montés en épingle par les réchauffistes, sont dus au phénomène El Nino qui n'a rien à voir avec le CO2. https://www.aviso.altimetry.fr/fr/donnees/produits/produits-indicateurs-oceaniques/bulletin-el-nino.html L'augmentation du CO2 ne peut plus avoir d'influence notable sur la température car son effet est saturé à au moins 95%.

  • Posté par Lambert Guy, mercredi 1 novembre 2017, 20:27

    quant à la saturation, je suis surpris par vos certitudes alors qu'il a été démontré que, par le passé, la planète a déjà atteint des niveaux bien supérieurs à celui d'aujourd'hui. alors s'il y a saturation comme vous le dites, comment expliquer que ces taux puissent être beaucoup plus élevés? D'autre part, comment savez-vous avec certitude que l'augmentation "temporaire" (tiens, elle continue aujourd'hui) est directement et surtout uniquement liée au phénomène El Nino et surtout qu'aucun des milliers d'autres paramètres dont la pollution humaine n'intervient pas à hauteur citée par les "réchauffistes"?

  • Posté par Bachelart Bernard, mercredi 1 novembre 2017, 14:30

    Il faut bien regarder les 2 courbes (températures et El Nino) pour voir que depuis une vingtaine d'années, toutes les hausses de températures correspondent à des phases positives de El Nino. On voit bien que l'événement El Nino de 2016 était le plus puissant depuis un demi-siècle, ce qui explique la montée temporaire des températures en 2016. Quant à la saturation de l'effet du CO2, la chose est connue depuis longtemps, voici le lien vers une des études qui le démontrent : http://www.john-daly.com/artifact.htm Sinon, c'est expliqué de façon bien plus accessible par le professeur François Gervais ici : https://www.youtube.com/watch?v=6XDdfCLY3TI à partir de 48:00 (toute la conférence est instructive).

  • Posté par unknown, mercredi 1 novembre 2017, 13:44

    La courbe que vous montrez indique le contraire de ce que vous écrivez, c'est à dire qu'elle indique que les températures ont augmenté d'a peu près 2°C/siècle (mais oui, 0.186°C/décennie) au cours des dernières décennies. Et 2016 est significativement plus chaud que 1998, aussi dans les observations en surface. Pour en savoir plus : https://www.skepticalscience.com/translation.php?lang=12

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