À Bruxelles, Carles Puigdemont choisit l’exil politique dans une certaine équivoque
Le ministre-président catalan déchu assure qu’il respectera le résultat des élections convoquées le 21 décembre par Madrid. Décodage de sa déclaration en quatre points.


Depuis lundi après-midi et la rumeur de son arrivée à Bruxelles, on savait que le président destitué du gouvernement catalan Carles Puigdemont allait s’exprimer face à la presse européenne. Pressentie d’abord pour l’après-midi même, peut-être même dans les locaux, ou au moins en compagnie de représentants de la N-VA, la sortie publique des dirigeants catalans a finalement été repoussée à ce mardi 12 h 30. Le lieu a fait l’objet de tous les mystères. Une bonne partie de la matinée toutefois.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir5 Commentaires
Il a détruit la Catalogne et maintenant est venu à détruire la Belgique.
Vanhaelen Christine, tirer les ficelles depuis Bruxelles au nez et à la barbe de Madrid, bof ! On est habitué à ce genre en Belgique, on tire bien les ficelles depuis Anvers au nez et à la barbe des honnêtes citoyens !
Quand Puigdemont et ses ministres rentrent-ils à Madrid pour répondre à la Justice espagnole ? Sinon, on les met dans des cars blindés, direction Espagne. Et qu'on finisse de parler de cet homme et que Belgique et Europe s'en tiennent à leurs devoirs de respect des institutions, madrilènes comme les autres !
Que d'ambiguïtés...Dans le positionnement personnel de Puigdemont, pour commencer : on met le bordel en Catalogne, puis en Espagne, on se tire vite fait quand ça tourne à l'aigre et on vient semer le désordre en Belgique et à l'Europe... Quelles sont exactement les intentions de Mister P. en débarquant ici avec la moitié de son gouvernement ? Le sait-il lui-même ? La Belgique est-elle prête à accepter qu'un gouvernement en exil tire les ficelles depuis Bruxelles, au nez et à la barbe de Madrid et de l'Union ? Que Puigdemont dégage (l'Équateur est un très beau pays, même si on n'y parle pas catalan) et laisse la place à Santi Vila, son "économiste en chef", resté en Catalogne, lui. Et qui a nettement plus de plomb dans la tête...
Bousculade grotesque de "journalistes" dans une arène qui n'est pas celle d'un glorieux toréador, mais d'un Puigdemont dépassé par son destin politique...