Tueries du Brabant: un ancien gendarme suggère une implication de sa hiérarchie
Un témoignage suggérerait que l’attentat « était un travail interne à la gendarmerie ».

Le « tuyau en or » à même de faire avancer l’enquête sur les tueries du Brabant, évoqué par Jef Vermassen, l’avocat d’une victime, est une explication d’un ancien gendarme de la brigade d’Alost, rapportent jeudi Het Laatste Nieuws et De Morgen. L’ex-gendarme affirme qu’il a dû donner l’ordre le 9 novembre 1985 de cesser la surveillance du Delhaize d’Alost une demi-heure avant la fermeture, soit quelques minutes avant l’attaque.
Selon les journaux flamands, le « tuyau en or » évoqué par l’avocat se réfère au témoignage du gendarme après le 15 octobre. Il a mentionné le nom d’au moins un supérieur hiérarchique qui a donné l’ordre à la voiture R4 de fuir. Son témoignage suggérerait donc que l’attentat « était un travail interne à la gendarmerie ». Le contenu de la déclaration a été confirmé mercredi par plusieurs sources aux journaux, mais pas par l’avocat Vermassen.
Pour poster un commentaire, merci de vous abonner.
S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Et c'est seulement maintenant que l'on en parle ! Etrange.
L'article ajoute que "le contenu de la déclaration a été confirmé mercredi par plusieurs sources aux journaux".
La décision du chef en question, si elle était bien réelle, n'était pas la bonne, c'est clair. Quant à en déduire, sur ce seul élément, qu'elle était motivée par une complicité avec les assaillants : c'est du délire.