L’état-major indépendantiste devant la justice, une étape clé dans la crise catalane
Le procureur général de l’État demande que des membres du gouvernement catalan et de députés soient inculpés pour détournement de fonds publics, sédition et rébellion.

Depuis Madrid
Un mois et un jour ont passé depuis le référendum d’autodétermination en Catalogne. Après le 1er octobre et la consultation, considérée comme illégale par la justice espagnole, les événements se sont succédé à un rythme vertigineux en Espagne pour aboutir à une nouvelle étape clé qui s’ouvre ce matin… devant les tribunaux. Les anciens responsables du gouvernement régional, sans leur chef Carles Puigdemont resté à Bruxelles, sont arrivés ce jeudi à Madrid à l’Audience nationale, le tribunal espagnol en charge des dossiers les plus complexes du pays. Le numéro deux du gouvernement, Oriol Junqueras, est arrivé le premier à l’Audience nationale, suivi de huit autres « ministres » entourés de manifestants qui criaient « vous n’êtes pas seuls » en catalan.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir3 Commentaires
Voici (encore) un camouflet pour l’Union Européenne. Et un gros ! Comment se fait-il après tant d’années de construction d’UNE Europe pour tous, que des instances de justice de Pays Membres puissent encore avoir le dessus sur une seule et hypothétique instance de Justice Européenne ? Plus grave encore : l’UE n’était précisément pas LA solution pour ces regions indépendantistes ? Qu’en est-il ? Pourquoi l’Europe se tait, lamentable spectatrice d’une situation par rapport à laquelle elle aurait justement dû faire un rappel à l’ordre ? Les Etats Unis d’Europe ? Pas demain la veille…
Il a failli mettre son pays à sang et à eau et lui se débine. Il craint que la loi ne lui soit pas appliquée telle quelle - et donc dans toute sa rigueur - mais n'a pas hésité à la violer pour sa petite gloire personnelle.
C. Puigdemont est complètement brûlé, de toutes façons, il sera inéligible le 21 décembre. Il essaye juste de sauver sa peau en se cachant en Belgique (ou ailleurs). Je ne vois là ni un homme d'Etat, ni même quelqu'un qui sert son parti. Et son avocat qui a déclaré n'avoir aucune confiance en la justice espagnole. Comme stratèges, on a connu mieux.