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La prison requise contre des membres du gouvernement catalan, le sort de Puigdemont toujours en suspens

Des 14 membres du gouvernement destitué cités à comparaître à l’audience de ce jeudi, cinq manquaient à l’appel, dont Carles Puigdemont, en Belgique depuis lundi.

Temps de lecture: 2 min

Le parquet espagnol a requis jeudi la prison pour huit des 14 membres du gouvernement catalan destitué qui font l’objet d’une enquête pour rébellion, alors que leur chef Carles Puigdemont dénonçait depuis Bruxelles un «procès politique».Le ministère public a demandé la détention provisoire pour le vice-président Oriol Junqueras et sept autres des huit «ministres» qui se sont présentés devant un juge d’instruction à Madrid.

Il a demandé la liberté sous caution de 50.000 euros pour le huitième, Santi Vila, qui avait démissionné avant la proclamation unilatérale d’indépendance de la Catalogne le 27 octobre.

Carles Puigdemont, en Belgique depuis lundi, et quatre autres ministres destitués ont refusé de comparaître.

À lire aussi La stratégie de Carles Puigdemont face à la justice espagnole

Accusés d’avoir encouragé «un mouvement d’insurrection active»

La présidente du Parlement Carme Forcadell, deux députés et trois membres du bureau du parlement ont eux obtenu un report de leur audition jusqu’au jeudi 9 novembre à 09H30 locales pour pouvoir préparer leur défense.

Le procureur général demande que tous soient inculpés pour détournement de fonds publics, sédition et rébellion, les deux derniers délits étant passibles de peines maximales de 15 et 30 ans de prison.

Il les accuse d’avoir encouragé «un mouvement d’insurrection active» au sein de la population catalane pour parvenir à la sécession, en ignorant toutes les décisions de justice, y compris l’interdiction d’organiser un référendum d’autodétermination le 1er octobre.

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0 Commentaire

  • Posté par Luc Jansen, jeudi 2 novembre 2017, 14:55

    La Belgique a déjà connu un épisode similaire le 7 novembre 1945, lorsque le député PSC d'Aspremont Lynden demanda en séance à la chambre l'arrestation les intervenants du congrès national wallon des 20 et 21 octobre 1945 à Liège. Paul Henri Spaak s'opposa a ce que le parquet entame des poursuite.

  • Posté par Etienne Van den Eeckhoudt, jeudi 2 novembre 2017, 13:39

    L'Espagne va être le seul état européen à avoir des prisonniers politiques.

  • Posté par Prevost Stanislas, jeudi 2 novembre 2017, 15:22

    Ah bon le seul? Georges Ibrahim Abdallah, militant communiste libanais âgé de 64 ans, arrêté à Lyon le 24 octobre 1984, a été condamné à la réclusion à perpétuité pour des actions revendiquées par les Fractions Armées Révolutionnaires Libanaises (FARL). En 1978, il résista à l'invasion du Liban par Israël, il combattit aux côtés du Front Populaire de Libération de la Palestine. Il est libérable depuis 1999. Son maintien en captivité est un choix politique de l’État français, appuyé par Israël et les États-Unis. Sa dernière demande de libération conditionnelle en 2014 a de nouveau été jugée irrecevable. Mais, de notre côté, cette décision ne nous décourage pas, au contraire ! Cette décision ne nous fait pas taire, au contraire ! C'est un militant anti-impérialiste et pro-palestinien que l’État français garde dans ses geôles. Sans parler de quelques prisonniers Corse et en Espagne quelques prisonniers Basques, les prisonniers politique ce n'est pas une nouveauté en Europe. Il suffit de dépoussiérer un peu dans les prisons.

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