Les dirigeants indépendantistes catalans en prison, «une honte»
Une semaine à peine après le vote de la déclaration d’indépendance au parlement catalan, l’état-major indépendantiste est sous les verrous.

La décision est tombée en milieu d’après-midi. Carmen Lamela, la magistrate de l’Audience Nationale, le tribunal en charge des affaires les plus complexes en Espagne, a ordonné peu avant 17 heures le placement en détention provisoire des huit conseillers – l’équivalent de ministres – de l’exécutif indépendantiste destitué la semaine dernière. Parmi eux, l’ex-vice-président Oriol Junqueras, Raul Romeva, qui était en charge des affaires internationales, ou encore Jordi Turull, conseiller de présidence et porte-parole du gouvernement séparatiste. Un neuvième conseiller, Santi Vila, qui avait démissionné avant la proclamation unilatérale d’indépendance de vendredi dernier, a également été envoyé en prison mais pourrait être libéré contre le versement d’une caution de 50.000 euros.

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