En Italie, Berlusconi est de retour pour la «bataille de Sicile»
Les élections régionales siciliennes, ce dimanche, sont considérées comme une répétition générale du prochain scrutin politique national. Et la gauche y est en mauvaise posture. En particulier le Parti démocrate au pouvoir de l’ex-Premier ministre Matteo Renzi.

Depuis Rome
Appelés dimanche à élire leur assemblée et le Président de leur région, les Siciliens n’avaient jamais vu débarquer sur leur île autant de leaders nationaux. Silvio Berlusconi – lifté à neuf, amaigri et en pleine forme à 80 ans –, Matteo Renzi, Matteo Salvini, le secrétaire de la Ligue du Nord, Giorgia Meloni, le leader de Fratelli d’Italia, Luigi Di Maio, futur candidat à la présidence du Conseil du Mouvement 5 étoiles (M5S), Perluigi Bersani et Massimo d’Alema, anciens leaders du Parti démocrate – PD – passés à la gauche de la gauche : tous se sont succédé en Sicile pour soutenir leurs candidats. Une participation qui va bien au-delà des enjeux locaux. En effet, dernier vote avant les élections nationales qui auront lieu au printemps prochain, la bataille sicilienne fait figure de répétition générale du scrutin national.

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