Paradise Papers: c’est quoi, cette fuite?
13.436.050 documents épluchés par 382 journalistes de 67 pays.

Vingt mois après les Panama Papers, les Paradise Papers sont une nouvelle fuite de documents liés aux activités financières offshore, lesquels éclairent cette fois les coulisses financières des Îles Caïmans, des Bermudes, de Jersey, de l’Île de Man, etc. – entre autres juridictions qui ont fait de la discrétion voire du secret absolu leur fonds de commerce. A ces fuites massives provenant des sociétés Appleby (créée aux Bermudes) et Asiaciti Trust (Singapour) s’ajoutent l’exploitation de dix-neuf registres de commerce nationaux de pays à l’économie feutrée : Antigua-et-Barbuda, Aruba, Bahamas, Barbades, Bermudes, Caïmans, Îles Cook, La Dominique, Grenade, Labuan, le Liban, Malte, les Îles Marshall, St. Kitts & Nevis, Sainte Lucie, Saint Vincent, Samoa, Trinité-et-Tobago, Vanuatu.
Ces documents ont été obtenus par nos confrères munichois du Süddeutsche Zeitung, et un travail d’enquête collaborative a été organisé par l’International Consortium of Investigative Journalists (ICIJ, Washington), déjà à l’origine des OffshoreLeaks, LuxLeaks, SwissLeaks et Panama Papers. Plus d’un an d’enquête a permis à 382 journalistes, travaillant pour plus de 90 médias dans 67 pays, de conclure aux révélations qui constituent ces Paradise Papers. Le Soir, De Tijd et Knack se sont associés pour traiter les informations liées aux entités belges et mener plusieurs enquêtes internationales liées à la Belgique.
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