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Paradise Papers: Nike, 3.000 emplois en Belgique et un impôt (quasi) nul

Le centre de distribution européen de Nike est situé à Laakdal, en Belgique. Bonne nouvelle pour l’emploi local. Pas pour les finances publiques car toutes les recettes fiscales s’envolent aux Pays-Bas.

Chef du service Enquêtes Temps de lecture: 1 min

Les Paradise Papers, auxquels Le Soir collabore, mettent en évidence la manière dont certaines grands groupes américains éludent l’impôt. Nike par exemple. L’équipementier a installé à Laakdal (Anvers) son centre de distribution pour l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient, Nike Europe Holding (NEH). Celui-ci emploie environ 3.000 personnes, et ne cesse de croître. Il ne paye pourtant quasi pas d’impôts en Belgique. Car il est considéré comme un vulgaire prestataire de services, rémunéré de façon dérisoire par la société néerlandaise NEON, également membre du groupe Nike.

À lire aussi Paradise Papers: c’est quoi, cette fuite?

L’an dernier, la base taxable de NEH était d’à peine 9 millions en Belgique, alors que le chiffre d’affaires de NEON dépasse les 7 milliards. Cela est possible grâce à un ruling accordé par la Belgique au groupe américain. NEH doit également payer des royalties (près de 900 millions), qui filent aussi aux Pays-Bas où ils ne sont pas taxés. Un montage qui permet à Nike de se constituer un beau matelas de liquidités (plus de 10 milliards) hors des Etats-Unis.

Toute notre enquête sur Nike et les Paradise Papers sur Le Soir+

 

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