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Rajoy compte sur les élections du 21 décembre pour «ouvrir une nouvelle étape politique» en Espagne

Il s’est exprimé devant les députés espagnols pour défendre l’application de l’article 155 de la Constitution face aux critiques des indépendantistes.

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Le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy se dit «  en faveur du dialogue » et est «  convaincu que les élections du 21 décembre ouvriront une étape de cohabitation, d’amélioration économique et de respect des lois », a-t-il déclaré mercredi devant le Congrès des députés. Mariano Rajoy espère que le scrutin du 21 décembre ouvrira une nouvelle étape politique, «  où les règles du jeu seront respectées et qui permettra de stimuler le pays économiquement ».

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Il s’est exprimé mercredi devant les députés espagnols pour défendre l’application de l’article 155 de la Constitution face aux critiques des indépendantistes catalans. Cet article a été utilisé pour «  rétablir la légalité et rendre la parole aux citoyens par des élections », a ajouté le dirigeant. Il rappelle également que les lois doivent être respectées par tous, y compris par les hommes et femmes politiques.

L’utilisation de l’article 155, qui permet a l’État espagnol de mettre sous tutelle une région qui ne respecterait pas les limites de son autonomie, est contestée par l’ex-Govern et les militants indépendantistes catalans, qui la jugent anti-démocratique.

 

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  • Posté par Emilio Lopez, mercredi 8 novembre 2017, 16:46

    Les indépendantistes n’arrêtent pas de demander à Mr Rajoy s’il compte respecter les résultats des élections, c’est-à-dire si, en cas d’une majorité pour l’autodétermination, il va permettre l’application de leur programme et discuter avec eux une sortie digne et démocratique, respectueuse des droits des catalans ainsi que des droits et intérêts des espagnols. La réponse est confuse : il va respecter les résultats tant que les élus ne violent pas la loi ! Donc, probable rebelote : la Parlement élu remet en route le programme des indépendantistes, le Tribunal Constitutionnel condamne en quatrième vitesse, Rajoy ressort le 155 et Puigdemont revient à Bruxelles. Si le coup se répète trois ou quatre fois et devient fatigant, Rajoy à encore en réserve le titre 8 de la Constitution de 1978, qui permet d’employer l’Armée comme garante de l’unité nationale contre les séparatismes. Au Kosovo, province serbe autonome mais sans droit constitutionnel à l’autodétermination, assez près du centre d’Europe, ils faisaient régulièrement des élections non reconnues par le pouvoir central ; c’était parti comme ça.

  • Posté par Burniat Walter, mercredi 8 novembre 2017, 15:36

    Des élections démocratiques officielles et ouvertes à tous les partis: si tel est l'intention de Mr Rajoy on ne peut qu'approuver. Aux indépendantistes de convaincre sans coup de force "moral"! Aux défenseurs de l'unité nationale d'exprimer librement leur opinion.

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