Les signes d’un désastre annoncé au Burundi
Le président Nkurunziza a fixé à ce samedi l’ultime délai pour la remise des armes en circulation. Et un discours de la haine, tenu par le président du Sénat à des chefs de quartiers de Bujumbura, alimente les peurs dans le pays. Le vocabulaire rappelle celui utilisé en 1994 au Rwanda, à la veille du génocide…


Abreuvée de discours menaçants, réveillée chaque matin par les détonations et le souffle des explosions, Bujumbura s’enfonce dans la peur. Selon un journaliste local, joint par téléphone, les quartiers nord de la ville, fiefs de la contestation, se vident lentement : « ballots sur la tête, les gens fuient. Ils craignent l’expiration de l’ultimatum fixé à ce samedi par le président Nkurunziza qui, dans un discours à la nation, a ordonné que toutes les armes soient remises. »

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