Engie et EDF dans la même galère
Le dividende devient une priorité… pour l’État français. La baisse continue des prix de l’électricité (en gros) en Europe pèse sur les deux géants français. Engie renonce au charbon, EDF mise presque tout sur le nucléaire.

En Bourse, Engie (ex GDF Suez) et EDF ont connu des fortunes diverses ce jeudi, une différence qui se nomme surtout Goldman Sachs dont les analystes ont revu à la baisse leur avis sur EDF. Le bilan trimestriel des deux géants français de l’énergie présente en effet de nombreux points communs, à commencer par le recul du chiffre d’affaires. Une météo plus fraîche au 3e trimestre en Europe (du Nord) et l’évolution favorable des taux de change n’ont pas éclipsé « l’impact de la chute des prix des commodités », Engie visant tant le pétrole et le gaz que l’électricité qui lui ont occasionné un manque à gagner total de 1,2 milliard. Quatre fois plus que l’indisponibilité de Doel 1 et 3 ainsi que Tihange 2. EDF s’en sort un peu mieux grâce au relèvement des tarifs réglementés de l’électricité en France mais a subi de plein fouet « la baisse des prix de marché » dans les activités de gros en France, ainsi qu’au Royaume-Uni, en Italie et en Belgique (Luminus).

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