La Russie, un peu plus loin pour l’Italie
Battue 1-0 à Solna, la « Nazionale » sera encore plus sous pression lundi à Milan pour le match retour. Elle sera en outre privée de Verratti, suspendu. La veillée d’armes s’annonce riche en polémiques pour le sélectionneur Ventura, trop frileux, et ses joueurs laborieux à la construction. Sur ce qu’elle a montré vendredi, l’Italie ne s’est pas hissée à la hauteur d’un prétendant à une phase finale de Coupe du Monde. Pas plus que Çakir, l’arbitre, trop permissif avec les Suédois.

Soixante ans plus tard, le spectre de Belfast va revenir hanter les trois prochaines nuits de l’Italie. Battue 2-1 à Belfast à l’époque, la Nazionale avait loupé sa seule phase finale à une Coupe du Monde – en 1930, la manifestation se déroulait sur invitation et avec le bon vouloir des fédérations.
Vendredi, dans la froide Solna, mais avec des Suédois, sur le terrain et dans les tribunes, chauffés à blanc, les Azzurri ont à nouveau subi une courte défaite, mais, plus compromettant : sans marquer. Il faudra donc l’emporter avec deux buts d’écart lundi soir à Milan. Ce n’est pas impossible, mais cette défaite s’inscrit un contexte psychologique déjà fragile après la solide déroute dans les chiffres – 3-0 – et dans la manière à Madrid. Et la veillée d’armes ne manquera pas de polémiques à l’adresse de Ventura, trop frileux avec son 3-5-2, et surtout « coupable » de n’avoir concédé qu’un quart d’heure – le dernier – à Insigne, le joueur italien le plus talentueux et en forme du moment.

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