Zimbabwe: une «révolution de palais» en cours à Harare
L’armée zimbabwéenne a placé mercredi le président Robert Mugabe, 93 ans, en résidence surveillée et pris le contrôle de Harare. Malgré les apparences contraires, les militaires ont assuré que leur intervention n’était pas « un coup d’Etat contre le gouvernement».

Depuis Harare
Harare retient son souffle… dans le calme. Mis à part la présence de quelques militaires, à la sortie de l’aéroport et devant quelques bâtiments publics, rien n’indique qu’un « coup d’Etat » soit en cours dans la capitale du Zimbabwe. « Les rues sont un peu plus calmes que d’habitude, commente Thomas, un chauffeur de taxi. Par prudence, beaucoup de gens sont restés chez eux, surtout ceux très nombreux qui n’ont pas de travail ». Mais les écoles n’ont pas fermé et à la sortie des cours, les élèves sont rentrés chez eux à pied, comme si rien ne s’était passé. « Tout ça, c’est à cause de Grace, poursuit Thomas. Elle aurait dû se contenter de le transporter en brouette ». C’est ainsi que dans les villages, on transporte les vieillards invalides.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Très bon article de Valérie Hirsch. Espérons des jours meilleurs pour les habitants du Zimbabwe, noirs, blancs, indiens, anciens fermiers etc...