Michel Draguet: «Où vont aller les œuvres qui seront acquises dans le futur?»
Directeur des Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, Michel Draguet réagit à la vente record d’un Léonard de Vinci et s’interroge sur ce que cela signifie pour l’avenir des musées publics.

Directeur des Musées royaux des Beaux-Arts, Michel Draguet est effaré par la somme atteinte lors de cette vente.
Comment réagissez-vous à la vente du Léonard de Vinci pour 450 millions de dollars ?
Ma première réaction, c’est de me dire qu’on est là dans le domaine de l’argent fou. Ça me semble plus inquiétant sur la circulation de l’argent à travers le monde que sur la réalité de la valeur d’une œuvre d’art. On est là dans un domaine, comme avec Breughel par exemple, où il n’y a pas de marché car il n’y a plus d’œuvres susceptibles d’être vendues. Donc si tout à coup, une œuvre arrive sur le marché, c’est un événement énorme et hors normes. Sans aucun point de comparaison. La somme n’est justifiée que par la rareté de l’œuvre.

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