«L’art de perdre», un Goncourt des lycéens au-delà des clichés
Entre quatre romans de femmes, le jury a choisi le sujet le plus grave. « L’art de perdre » d’Alice Zeniter décrit la quête d’une jeune femme qui cherche à comprendre ce qui est arrivé à sa famille pendant la Guerre d’Algérie.

Trois tours de vote, c’est le temps qu’il a fallu aux lycéens réunis à Rennes pour conclure leur délibération finale et donner « leur » Goncourt à Alice Zeniter pour L’art de perdre, avec sept voix contre trois à Véronique Olmi pour Bakhita (Albin Michel).
Alice Zeniter avait déjà obtenu, avec ce roman paru en août, le Prix des libraires de Nancy et des journalistes du Point, le Prix littéraire du Monde et le Prix Landerneau des lecteurs. Elle est toujours sélectionnée pour le Prix Interallié qui sera attribué mercredi prochain. C’est dire si les qualités de ce livre ont eu des occasions d’être mises en évidence.

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