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Naples en Ligue des Champions: le grand gâchis ?

« On a besoin d’équipes comme Naples dans cette compétition ». Il y a trois semaines, quelques minutes après avoir battu le leader du championnat d’Italie, Pep Guardiola, entraîneur de Manchester City, avait résumé la situation: Naples joue formidablement au football mais est au bord de l’élimination.

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« On a battu une équipe fantastique. Pendant 20 minutes, ils nous ont massacrés, ils nous ont complètement détruits (...). Les 20 premières minutes, je souffrais mais en même temps je me disais « wow, qu’est-ce qu’ils sont bons, qu’est-ce que c’est bien pour le foot... », avait-il ajouté.

Avant, pendant et après la double confrontation entre City et Naples, Guardiola n’a pas cessé de clamer son admiration pour le jeu de l’équipe italienne, faisant presque passer les deux victoires anglaises (2-1 et 4-2) pour des accidents.

Mais si le jeu de Naples est agréable à l’oeil, son classement dans le groupe F de la Ligue des champions n’est pas beau à voir: 3e avec trois points en quatre matches, et six longueurs de retard sur le Shakhtar Donetsk, qui viendra chercher mardi au stade San Paolo le dernier point nécessaire pour se qualifier.

Naples de son côté traîne sa défaite inaugurale en Ukraine comme un boulet et n’a plus le choix: il lui faut battre Donetsk mardi afin d’effacer le 2-1 du match aller, puis espérer que Guardiola et les siens, déjà assurés d’aller en 8e de finale, fassent le nécessaire en gagnant à leur tour contre le Shakhtar lors de la dernière journée.

Mais au fond, l’idée selon laquelle Naples a d’autres priorités que la C1 commence à faire son chemin, alors que la ville attend un titre de champion d’Italie depuis 1991 et Maradona.

Ce week-end, après un succès face à l’AC Milan qui a permis aux joueurs de Maurizio Sarri de consolider leur première place en Serie A (deux longueurs devant l’Inter Milan et surtout quatre devant la Juventus Turin), quelques signes supplémentaires sont ainsi venus nourrir l’hypothèse.

Effectif réduit

« Je veux le scudetto. On va tout faire pour le gagner, on va donner 200% pour donner de la joie à nos tifosi et aussi pour nous-mêmes », a ainsi déclaré Lorenzo Insigne, qui n’a en revanche pas dit un mot sur le match face au Shakhtar.

En conférence de presse lundi, le milieu de terrain Allan a tout de même assuré que l’équipe voulait »poursuivre l’aventure«, mais l’effectif napolitain n’est pas des plus fournis et il n’est pas certain que Sarri voudra jouer le tout pour le tout sur la scène européenne.

La grave blessure de Faouzi Ghoulam il y a deux semaines a ainsi illustré le peu de solutions à disposition de l’entraîneur, qui n’est en plus pas un grand adepte du turn-over.

Pour remplacer le latéral algérien, Sarri n’a ainsi pas eu d’autre choix que de relancer le Portugais Mario Rui, beaucoup moins fort et qui avait très peu joué depuis 18 mois.

Mardi face au Shakhtar, le technicien italien devrait faire tourner au milieu de terrain, comme souvent en C1, avec les titularisations de Zielinski et Diawara aux postes de Hamsik et Jorginho. Koulibaly suspendu, il devrait aussi aligner Chiriches en défense centrale.

Mais le meilleur indice sur les ambitions napolitaines en Ligue des champions viendra peut-être du public. Alors qu’ils étaient près de 40.000 samedi pour le match face au Milan, les tifosi pourraient être moins de 30.000 mardi.

 

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