Prendre le large et déprimer


Alors que son entreprise est délocalisée hors France, plutôt que d’être licenciée, Edith, 45 ans, accepte un reclassement au Maroc. Sur cette trame sociale violente, Gaël Morel (révélé dans Les roseaux sauvages, de Téchiné, en 1994 puis passé à la réalisation deux ans plus tard) rend hommage au monde ouvrier dont il est issu et signe un portrait de femme en résilience.
Si le film, qui inscrit en filigrane les ravages de la mondialisation, comporte bien des aspects touchants, refuse tout lyrisme et est judicieusement pétri du cynisme ambiant, on a du mal à s’accrocher à cette héroïne qui rompt avec tout lien amical comme familial et prend le large.

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