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La «reductio ad francofonum»: une insulte

Mercredi, le député fédéral CD&V Hendrik Bogaert justifiait l’incompétence du gouvernement par son côté « francophonisé ». Une sortie ridicule et insultante.

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Editorialiste en chef Temps de lecture: 3 min

Tout ce qui est excessif est insignifiant mais là, nous avons droit à un coup de sang ! Mercredi soir, le député fédéral CD&V Hendrik Bogaert, soudain sorti de l’ombre dans laquelle il végétait depuis quelques mois, a cru bon de se refaire un nom sur le compte des francophones.

Tout le monde connaît la reductio ad hitlerum, soit la tendance, quand on ne trouve plus rien à dire sur une situation, à la comparer avec les années 30. Eh bien, M. Bogaert a, lui, développé sa propre variante de la chose : la reductio ad francofonum. Quand ce député ne sait plus comment dire du mal d’un homme politique flamand, il l’accuse d’être contaminé par les francophones – wallon ou bruxellois, peu importe, les deux font l’affaire : si quelqu’un ou quelque chose dérape au nord du pays, c’est qu’il est devenu wallon ou sous son influence.

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19 Commentaires

  • Posté par Lambotte Serge, vendredi 24 novembre 2017, 18:21

    Alors Madame Delvaux,on met toujours ses gants?

  • Posté par delpierre bernard, vendredi 24 novembre 2017, 16:01

    Le problème avec les élites francophones, c'est qu'elles tentent de noyer le poisson quand des vérités sont énoncées.Qu'on le veuille ou non, les flamands resteront toujours flamingants (le parlement flamand fin des années 1990 a voté une résolution pour l'indépendance, à l'exception de groen ) et depuis les francophones ne prennent pas le taureau par les cornes pour le redressement de leur enseignement (le plus coûteux et un des moins efficaces en Europe) et pour la simplification de leurs structures politiques et administratives monstrueuses alors qu'en fonction des accords passés, nous recevrons de moins en moins du nord en terme de transferts...On reste comme pétrifié et on se contente de répondre à des saillies un peu humiliantes (mais criantes de vérité) par des arguments dignes du bac à sable...et alors qu'il nous faudrait unir toutes nos forces pour atténuer tant soit peu le dur réveil qui nous attend, de nouvelles grèves sont annoncées sans doute pour corroborer les dires de Bogaert....

  • Posté par Serge Vandeput, vendredi 24 novembre 2017, 17:19

    Delpierre, vous allez vous faire insulter de flamingant, fasciste ou nazi en osant dire la vérité. Nos politiciens fr préfèrent vivre dans un rêve, violons, vierges, bachus, des mines d'or, Vivre Ensemble etc etc...

  • Posté par delpierre bernard, vendredi 24 novembre 2017, 15:59

    Le problème avec les élites francophones, c'est qu'elles tentent de noyer le poisson quand des vérités sont énoncées.Qu'on le veuille ou non, les flamands resteront toujours flamingants (le parlement flamand fin des années 1990 a voté une résolution pour l'indépendance, à l'exception de groen ) et depuis les francophones ne prennent pas le taureau par les cornes pour le redressement de leur enseignement (le plus coûteux et un des moins efficaces en Europe) et pour la simplification de leurs structures politiques et administratives monstrueuses alors qu'en fonction des accords passés, nous recevrons de moins en moins du nord en terme de transferts...On reste comme pétrifié et on se contente de répondre à des saillies un peu humiliantes (mais criantes de vérité) par des arguments dignes du bac à sable...et alors qu'il nous faudrait unir toutes nos forces pour atténuer tant soit peu le dur réveil qui nous attend, de nouvelles grèves sont annoncées sans doute pour corroborer les dires de Bogaert....

  • Posté par Jean-pierre Guissard, vendredi 24 novembre 2017, 15:25

    Les propos d'un membre influent du CVP doivent être pris en compte, surtout du fait qu'il participait au gouvernement du précédent premier ministre. De plus, il déplore, depuis des mois, l'actuelle politique gouvernementale, essentiellement la politique sociale. D'autre part, il est essentiel que l'ensemble des francophones et francophiles retiennent une revendication qui existait déjà du temps de Gaston Eyskens, avant 1960, à savoir Vlaanderen eerst. Certains radicaux eux disent "Vlaanderen heerst".. Il ne faut jamais perdre de vue que l'ensemble des "Vlaams voelend" considèrent que le poste de Premier Ministre leur revient de droit. Ce seul fait essentiel constitue un affront vu que celui-ci ne, le poste de premier ministre ne leur est plus accordé depuis deux législatures. Le reste, c'est du blabla de journalistes.. .

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