Le secteur automobile conteste l’étude de Test-Achats sur les véhicules électriques
Selon la Febiac, la procédure de tests critiquée par Test-Achats a changé. La nouvelle offrirait une vue bien plus réaliste de la situation.
La fédération automobile Febiac conteste l’enquête menée par Test-Achats à propos des voitures électriques. L’association de protection des consommateurs affirme lundi que l’autonomie affichée en catalogue ne correspond pas à l’autonomie réelle. « Où Test-Achats veut-il en venir ? », s’interroge la Fédération Belge de l’Automobile et du Cycle. « Les gens qui envisageaient d’acquérir une voiture électrique pourraient se rediriger vers une essence ou un diesel. »
Selon Test-Achats, plusieurs modèles de voitures électriques grand public présentent un déficit conséquent entre l’endurance annoncée et celle constatée en circulation réelle, rapportent lundi matin Le Soir. Trois autos mises à l’épreuve par l’association de consommateurs sont 40 % moins endurantes que promis.
Pour Joost Kaesemans, le porte-parole de la Febiac, le test de consommation officiel avec lequel la comparaison est réalisée est obsolète et a déjà été remplacé. « Test-Achats vient avec ces résultats alors que la procédure de test à entre temps changé », affirme-t-il. « La nouvelle procédure de tests devrait offrir une vue bien plus réaliste de la situation, même si la consommation réelle reste difficile à évaluer. »
« L’autonomie de la batterie est très dépendante de nombreuses circonstances extérieures », relève M. Kaesemans, qui conteste dès lors l’enquête. « Dans cette étude, le chauffage dans la voiture a été réglé sur 22 degrés. Cela joue énormément sur la batterie. Quelques degrés de moins permettent de gagner facilement des dizaines de kilomètres », affirme-t-il. « Test-Achats ferait mieux de donner des conseils : il vaut par exemple mieux augmenter le chauffage du siège et diminuer le chauffage intérieur. La consommation se voit réduite pour un confort équivalent. »
© Rossel & Cie - 2023
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Posté par Santopinto Manfredo, mardi 28 novembre 2017, 9:43
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Posté par Lilien Raymond, lundi 27 novembre 2017, 18:22
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Posté par Bernard Nyssen, lundi 27 novembre 2017, 14:44
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Posté par Mathias boehler , lundi 27 novembre 2017, 15:23
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Posté par Scaillet Jean, lundi 27 novembre 2017, 14:12
Plus de commentairesEn gros, la Febiac demande qu'on la laisse tromper les consommateurs en paix, comme pour les émissions de CO2.
J'aime beaucoup les arguments de la Febiac, qui veut donner des conseils aux automobilistes piégés par une voiture électrique : si vous devez faire un trajet "un peu long", ne mettez pas le chauffage, prévoyez plutôt une boîte de Kleenex pour vous moucher quand vous aurez attrapé le rhume inévitable (elle vous servira aussi en été, pour éponger votre front car pas question d'allumer l'airco). Évidemment, pas question de radio (de toute façon, c'est une source de distraction), ni de GPS - il consomme aussi ! Malheureusement, vous risquez ainsi de tourner un peu en rond pour trouver votre destination ... Aie! cela ne va pas arranger l'autonomie ... Et quand ils disent que "les gens pourraient se rediriger vers une voiture essence ou diesel", rappelons que le client cherche une voiture apte à lui rendre un certain service. Si l'électrique n'en est pas capable, il faut bien choisir autre chose.
Je suis sidéré par le manque d'initiatives de la part des gouvernements et des constructeurs en ce qui concerne les véhicules fonctionnant au LPG et GNL. Il s'agit pourtant d'une technologie éprouvée et fiable.
Tout à fait d'accord Bernard Nyssen, typiquement de la mauvaise gestion à nouveau. Le LPG est partout, super fiable, bon marché et technologiquement au point. Le CNG à nouveau les allemands sont bien en avance sur nous. Colruyt fait beaucoup pour le propager mais c'est une initiative privée... suivie de loin par le fédéral et les régions.
Quoi qu'il en soit, la voiture électrique n'est pas LA solution ! N'est-il pas préférable de se concentrer sur les moyens de stockage de l'électricité "renouvelable" ? Une de ces solutions est la production d'hydrogène par électrolyse de l'eau ce qui produit de l'hydrogène que l'on peut utiliser comme carburant (et de l'oxygène). Les véhicules fonctionnant à l'hydrogène ne rejettent que de la vapeur d'eau ... On peut ainsi "stocker" l'énergie produite en grande quantité quand on l'utilise peu (quand il y a beaucoup de soleil ou de vent) et l'utiliser quand on a besoin. Et il y a beaucoup plus d'énergie dans 1 kg d'hydrogène compressé que dans un kilo de batterie!