«On en est à la moitié du chemin»


Connu comme président du CPAS de Braine-l’Alleud, il officie aussi comme vice-président du Contrat de rivière de la Senne qui vient de réunir sa plateforme inondations à Rebecq. Entretien avec Olivier Parvais (PS), 49 ans.
Heureux de la plateforme ?
Avant 2010, chaque commune travaillait dans son coin, sans faire spécialement attention à ce que les autres réalisaient. Cette plateforme a permis de mettre tout le monde autour d’une même table. Cela a déjà permis de nous connaître, mais cela a surtout entraîné le fait que nous nous parlions. Important quand on veut travailler dans une certaine logique. Je prends l’exemple brainois où l’on a travaillé directement avec Ittre pour réaliser une zone d’immersion temporaire (ZIT).
Le bilan ?
Une étude hydrologique a permis de déterminer trente-cinq sites potentiels où installer une ZIT. Cela ne signifie pas qu’il y en aura autant. Mais une chose est sûre, c’est que treize d’entre elles ont déjà été mises en œuvre, dans le cadre du projet européen LIFE-Belini ou non. Ainsi, sur une projection de retenue de 1,2 million de m3, on en est déjà à la moitié du chemin, avec près de 570.000 m3. Après cinq ans de travaux, c’est extraordinaire.
Tout le monde préservé ?
Le risque zéro n’existe malheureusement pas. Des événements exceptionnels peuvent arriver, comme une crue millénale. On ne va évidemment pas l’invoquer, mais on aura œuvré pour faire en sorte que chaque habitant soit le plus possible sauvegardé.
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