Accident à Morlanwelz: seule une partie du train qui était remorqué s’est détachée
D’après nos informations, c’est au niveau du couplage entre ces deux automotrices que la rupture d’attelage est intervenue, et non au point d’ancrage entre le train endommagé et le train de levage.


Deux ouvriers ont été tués ce lundi soir dans un accident de train sur un passage à niveau situé à Morlanwelz, où des travaux de réparation étaient en cours à la suite de l’embrasement d’un véhicule fauché par un train sur des voies en matinée.
Le train « fantôme » qui a aussi fait sept blessés à Morlanwelz et Braquegnies était composé de deux automotrices de type AM 96 accouplées. Chacune de ces automotrices est composée de trois « caisses » (que l’on appellerait des « wagons » dans le langage courant). D’après nos informations, c’est au niveau du couplage entre ces deux automotrices que la rupture d’attelage est intervenue, et non au point d’ancrage entre le train endommagé et le train-grue (ou train de levage). Dans les faits, c’est donc la « moitié » du train (une seule automotrice composée de trois caisses donc), qui est repartie en arrière, a dévalé la pente et semé la mort sur son passage.
Par ailleurs, toujours selon nos informations confirmées par Infrabel, le train fantôme a franchi cinq passages à niveau et, entre Piéton (où le convoi s’est détaché) et le lieu de la collision, le train a traversé deux points d’arrêt (Carnières et Morlanwelz) et la gare de La Louvière-Sud.
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Plus personne ne parle du vrai responsable de l'accident qui est à l'origine de cette série de catastrophes. Je veux parler du conducteur de la voiture qui, arrêtée sur les rails à un passage à niveau, a été emboutie par le train. Il est, paraît-il, sauf. Sait-on s'il a franchi un passage à niveau fermé ou si le passage à niveau était ouvert quand il s'est engagé? Pourquoi a-t-il calé? Fait-il l'objet d'une enquête? Pourquoi ce silence général à son sujet?
Ou fallait il vérifier tous les attelages... après l'incendie? Et de toute façon c'est surement encore la faute à.. Bellot..