Le Musée François Duesberg pérennisé

Mais l’enjeu était trop grand. « Le Musée est sans statut, ni personnel ni budget depuis 12 ans et, juridiquement, la situation était très caduque. La convention remet les donations passées sur les rails et désormais, même si nous disparaissons demain mon épouse et moi-même, notre ville d’adoption depuis un quart de siècle profitera de nos collections inaliénables. »
« Inaliénable » est le mot auquel le Baron tient le plus. Il a d’ailleurs veillé à ce qu’il apparaisse dans le premier article de la convention dont il a ciselé chaque paragraphe. Celle-ci confie à la Fondation Emile Cornez, rebaptisée « Fondation Duesberg », la conservation et l’administration des collections de pendules, de porcelaines et d’orfèvrerie patiemment réunies par le couple de mécènes mu par une passion que le Baron lui-même qualifie de « délirante et pathogène ». Plus de 3.000 pièces remarquables qui, au Guide Vert Michelin, valent deux étoiles à chacune des collections du Musée des arts décoratifs.
Le bourgmestre Elio Di Rupo se réjouit que les époux aient résisté aux nombreuses sollicitations, en Belgique et ailleurs, des promoteurs extrêmement intéressés par leurs collections. Pour Tommy Leclercq, gouverneur du Hainaut et président de la Fondation Emile Cornez, ces collections qui bénéficient d’un prestige international «
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