Le citoyen doit-il avoir son mot à dire dans l’élaboration des budgets publics?
Si une résolution N-VA, CD&V, Open VLD déposée au Vlaams Parlement est suivie d’effet, la Flandre deviendra la première entité fédérée à instaurer le « budget participatif ». Une bonne idée ?

John Pitseys : «Donner l’impression que la politique sert»
Pour John Pitseys, chercheur au Crisp, en permettant aux citoyens d’affecter une partie des moyens publics à des projets qu’ils veulent promouvoir, les budgets participatifs confèrent un vrai pouvoir de décision.
Le « budget participatif » permet à des citoyens d’affecter une partie du budget de leur collectivité territoriale à des projets qu’ils veulent voir aboutir. Née en 1989 à Porto Alegre, au Brésil, cette innovation démocratique a essaimé sur tous les continents. Chez nous, Thuin, Mons, Charleroi, Sambreville, Chimay ou Bruxelles l’ont adoptée. Pour John Pitseys, chercheur au Crisp, rien ne s’oppose à ce que l’expérience dépasse le niveau local.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Non,le citoyen n'a rien à dire:il est juste bon à payer les notes de frais des politiciens.