Suspendue pour les JO de 2018, la Russie va en appel devant le TAS

Une heure après l’annonce de sa suspension des JO d’hiver de PyeongChang par le Comité international olympique (CIO), le Comité olympique russe (ROC) a annoncé qu’il allait faire appel devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne. «Punir des innocents est injuste et immoral» estime le ROC.

Selon le président du ROC, Alexander Zhukov, les sportifs bannis iront eux-mêmes devant le TAS plaider leur cause. Il a été lui-même suspendu suspendu en tant que membre du CIO en raison de son rôle dans les vastes pratiques antidopage dirigées par l’état russe, notamment aux Jeux d’hiver de Sotchi 2014.

Les nombreuses sanctions du CIO ont frappé durement le sport russe. Les instances olympiques n’autoriseront que les athlètes russes «propres» (non impliqués dans le passé dans une affaire de dopage) à PyeongChang. Ils devront s’aligner en tant qu’athlète neutre et ne bénéficieront que de l’hymne olympique en cas de victoire.

Le patron de la fédération de patinage russe a qualifié la suspension du CIO d’"offensante et hostile». Selon lui, «cela va nuire au mouvement olympique». Le président de la fédération russe de bobsleigh a été «choqué» par les nouvelles de Lausanne. Son homologue du curling a qualifié cette décision de «non professionnelle». «Ces mesures ont été prises sous pression.» .