C’était Johnny. Le mythe peut naître
Le chanteur Johnny Hallyday s’est éteint dans la nuit de mardi à mercredi. Jusqu’au bout, il aura souffert. Jusqu’au bout, il se sera tenu droit. Comme un roc face à son destin. Seule la maladie l’aura fait plier.


J OHNNY. Un prénom de six lettres. Qui n’est même pas le sien mais qu’il s’est réapproprié, poussé par la mode de l’époque – la fin des années 50 – qui voulait que tout ce qui venait des États-Unis fût cool.
Jean-Philippe Smet
Johnny. Un prénom qui, depuis longtemps, n’a plus besoin du nom. Hallyday, qui n’est pas davantage le sien, lui, Jean-Philippe Smet, né à Paris le 15 juin 1943. Mais bien celui de Lee Halliday (avec i, mais Ketcham de son vrai nom !), un artiste de l’Oklahoma avec lequel vit sa cousine. Cet homme lui servira de père de cœur, comme il le dira lui-même. Alors que son vrai père, Léon (1908-1989), le Belge, l’a abandonné à sa naissance. Au départ, ce lien ténu avec la Belgique s’arrête là. Jusqu’au jour où le public belge lui fera fête et où il pensera, brièvement, s’installer chez nous pour des raisons fiscales.

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S'abonnerQuelques règles de bonne conduite avant de réagir1 Commentaire
Il manque pas mal de références à cette évocation : vie culturelle à Bruxelles pendant l’occupation...., l’usurpation des identités, le piquage sans vergogne des créations des autres .....ah notre pauvre et magnifique Ferré Grignard.....et même un traitement différencié, tous les camés n’ont pas droit à la premère page du Monde.....Un tel déchaînement de passions, de l’ignorance et des oublis.....