Avec Tillerson, un abîme de perplexité
Le secrétaire d’Etat américain est à Bruxelles pour des réunions à l’Union européenne et à l’Otan. Son maintien à la tête de la diplomatie américaine et plus encore le cavalier seul de son président dans l’arène mondiale plongent les Européens dans l’embarras.


Une pluie de « scuds », si l’on jauge ces mots à l’aune des standards diplomatiques ultra-policés, a accueilli le secrétaire d’Etat des Etats-Unis à Bruxelles. Federica Mogherini, la cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, a assailli son homologue américain de reproches à peine voilés – qui ciblaient, en réalité, surtout les décisions du Commander-in-chief : Donald Trump.
Rex Tillerson effectue, ces mardi et mercredi, son deuxième déplacement dans la capitale de l’Europe – et siège de l’Otan – depuis sa nomination dans l’Administration Trump, cependant que les spéculations vont bon train sur… son hypothétique maintien par le Président à la tête de la diplomatie US. Une session informelle avec les ministres européens des Affaires étrangères était au programme mardi en milieu de journée, au siège du Conseil européen, avant une réunion ministérielle des Alliés, à l’Otan.

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