L’âme du cuir dans l’histoire du parfum
Avec la rénovation des Fontaines parfumées, LVMH a rendu ses lettres de noblesse à Grasse, capitale mondiale du parfum. Pour Vuitton et Dior, deux maîtres parfumeurs travaillent dans ce lieu d’exception.


De notre envoyée spéciale à Grasse
A l’origine, il y a le parfum des fleurs, de la terre, des arbres… Depuis la nuit des temps, les hommes cherchent à capter et diffuser ces senteurs agréables, mais aussi, et c’est lié, à chasser par leur entremise les odeurs nauséabondes.
C’est ainsi que Grasse, berceau de la parfumerie moderne, s’est développée. Avant d’être connue comme la capitale mondiale des parfums, la petite ville des Alpes-Maritimes l’était au Moyen Age pour ses tanneries, qui ont pu s’y développer mieux qu’ailleurs grâce à son eau de source pour laver les peaux. Mais les odeurs de fauve avaient le cuir tenace. Pour les masquer, les Grassois ont parsemé leurs collines de fleurs et c’est ainsi que l’histoire du parfum a commencé à s’écrire avant de se perfectionner avec les apothicaires alchimistes du XVIIIe siècle.

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