Les fictions belges respectent la parité

Les femmes sont plus nombreuses mais gardent le rôle de mères et d’épouses. Le CSA Belge a analysé huit séries et webséries produites ou coproduites par la RTBF. Alors que derrière la caméra, les femmes restent sous-représentées, à l’écran, elles occupent des positions clés.

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Stéphanie Blanchoud interprète une inspectrice «
masculine
» dans «
Ennemi public
», à l’instar des policières des séries de genre.

Ex-journaliste au service Culture

Par Flavie Gauthier

Publié le 7/12/2017 à 12:39 Temps de lecture: 5 min

Chloé Muller, inspectrice en charge de l’enquête sur Guy Béranger dans la série « Ennemi Public », pourrait être un symbole de la parité dans les fictions belges. C’est une femme aux commandes de l’enquête policière. Raté. Parce qu’elle est policière, elle est masculinisée dans son style vestimentaire et son caractère. « Pour être une bonne flic, il faut afficher une féminité “virile”, c’est le message véhiculé par ce type de série », commente Joëlle Desterbecq, directrice des Etudes et recherches du CSA.

L’organisme de contrôle des médias audiovisuels a étudié huit séries et webséries dans lesquelles la RTBF a investi en 2015 : deux séries familiales coproduites (« Clem » et « Une famille formidable »), trois séries policières (« Ennemi public », « La Trêve », « Candice Renoir ») et trois webséries (« Burkland », « Typique » et « Euh »).