Proximus met fin au télégramme
L’entreprise de télécoms arrête le 29 décembre ce service vieux de 170 ans.

Discrètement. Proximus continue à proposer ce service à une poignée de clients sans vraiment le pousser. Mais si vous voulez expérimenter ce mode de communication au parfum désuet, il ne vous reste plus que quelques jours. Le 29 décembre, Proximus tire un trait définitif sur celui-ci, après plus de 170 ans de bons et loyaux services.
Le premier service de télégraphe électrique a été lancé en 1846, le long de la ligne de chemin de fer Bruxelles-Anvers, soit bien avant que ne naisse officiellement la RTT, la Régie des télégraphes et téléphones, ancêtre de Proximus (1930). Depuis le 1er août 2013, Proximus n’était plus contraint par le législateur d’assurer ce qui était jadis considéré comme «un service d’intérêt public». Il continuait à le faire sur une base purement commerciale.
Si les particuliers ne l’utilisaient plus guère, certains clients professionnels continuaient à y recourir parce qu’il garantissait une preuve juridique d’envoi. Exemple: les sociétés de recouvrement de crédit, les huissiers de justice, les convocations chez le médecin-conseil.... Le Palais royal en était aussi friand.
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