Carles Puigdemont est disposé à rentrer en Catalogne s’il est réélu le 21 décembre
La Haute Cour espagnole avait retiré le 5 décembre dernier le mandat d’arrêt européen visant le ministre-président déchu. Un mandat espagnol est toutefois toujours d’actualité contre lui.

L’ex-président démis Carles Puigdemont a annoncé mardi qu’il «courrait le risque» de rentrer en Espagne si les urnes le désignaient à nouveau président de la Catalogne le 21 décembre prochain, rapporte le quotidien espagnol La Vanguardia. Il a en outre qualifié de «fantaisie» le mandat d’arrêt émis par les autorités judiciaires espagnoles à son encontre.
«Les votes ont plus de poids que les menottes», soutient Carles Puigdemont, qui part ainsi du principe qu’il ne sera pas arrêté si les Catalans venaient à le réélire à la tête du gouvernement régional. L’ex-président se demande ainsi comment Madrid pourrait l’empêcher d’exercer une fonction pour laquelle il obtiendrait une majorité de voix au scrutin du 21 décembre.
Le mandat d’arrêt espagnol toujours d’actualité
Le dirigeant a également fait part de son souhait de rentrer avant les élections pour pouvoir «exercer [son] droit de vote» mais a insisté sur le fait que ça ne «dépendait pas de [lui]», relaie en outre La Vanguardia.
La Haute Cour espagnole avait en effet retiré le 5 décembre dernier le mandat d’arrêt européen visant M. Puigdemont et quatre de ses ex-ministres. Cependant, le mandat d’arrêt espagnol reste, lui, toujours d’actualité. Les cinq indépendantistes catalans, «exilés» à Bruxelles, risquent donc d’être arrêtés dès qu’ils auront touché le sol espagnol. Ils sont accusés par la Justice nationale de malversations, sédition et rébellion, des délits passibles de 30 ans de prison.
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Posté par max Duchemin, jeudi 14 décembre 2017, 15:46
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Posté par Lacourt Anne, mardi 12 décembre 2017, 17:51
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Posté par Serge Gabriel, mardi 12 décembre 2017, 16:16
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Posté par Miguel Roch, mardi 12 décembre 2017, 16:03
Plus de commentairesDilemme difficile pour le calimero Puigdemont et ses lâches acolytes politiciens séparatistes. Soit se rendre sur le sol démocratique Catalan: pour y répondre devant la Justice de leurs multiples délits en actes politiques graves..., Soit l'exil à perpète: le sol de Schengen pour y semer leur "venin viscéral" avec le soutien de leurs "pots du NVA", et ce au frais de la Princesse Catalane (cf au délit flagrant de malversation de fond public).CQFD!
Et s'il n'est pas re-elu, il fait quoi? Une grosse colere et reste sur le dos de la Belgique?
toujours aussi amusant et indiscernable (quoique) cet homme, "El Mundo", quotidien nacional espagnol précise que notre homme aurait dit "El ex presidente de la Generalitat ha sugerido olvidar la separación de poderes y que el Gobierno reclame a la Fiscalía la retirada del proceso penal" soit il suggère que l'on oublie la séparation des pouvoirs et que le gouvernement central demande à la justice d'annuler le processus pénal, grandiose !
Il vit sur quelle planète celui-là? Même si le gouvernement de Rajoy le voulait, la justice est indépendante et son arrestation - ou pas - ne dépend que des juges!