André Glucksmann, du maoïsme à l’atlantisme
André Glucksmann est mort, à l’âge de 78 ans. Pourfendeur des totalitarismes, il fut un des personnalités marquantes du débat d’idées à la fin du XXe siècle. Il termina sa vie esseulé, victime de ses prises de positions « atlantistes ». Le Soir revient sur la carrière du philosophe qui a marqué son siècle.


Avec sa coupe de cheveux de beatnik, sa voix nasillarde et son art consommé de la dialectique – éducation hégélo-marxiste oblige – André Glucksmann fut un personnage familier du débat d’idées, du milieu des années 70 au début des années 2000, avant que l’ostracisme dont il était devenu l’objet, puis la maladie ne le contraignent à restreindre ses apparitions. Mais si le corps le lâchait, l’esprit resta alerte jusqu’au bout. C’est au Soir qu’il accorda son dernier entretien, en septembre dernier. Bien qu’affaibli, il n’en tempêtait pas moins contre l’assourdissant silence des « intellectuels » dans la crise des migrants – tout en se félicitant que son fils Raphaël ait organisé une manifestation dans les rues de Paris. Il a fini par rendre les armes, ce 9 novembre 2015, à l’âge de 78 ans.

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