Des investissements pour 16 millions d’euros
Marche : le conseil communal n’augmentera pas pour autant les impôts

Lundi, le collège communal de Marche a présenté son budget 2018 devant le conseil communal. Au programme : 16 millions d’euros d’investissements, répartis en une septantaine de projets.
« Il s’agit probablement du budget le plus important des dernières décennies en termes d’investissements », souligne le bourgmestre, André Bouchat (CDH), qui tient à rassurer quant à l’impact sur la fiscalité : pas d’augmentation des impôts prévue pour l’année à venir. La fiscalité affiche même une légère diminution avec le retour du précompte immobilier à 2.500.
Parmi les grands projets qui seront lancés en 2018 figure la transformation du cœur de Marloie pour 2,5 millions d’euros. Autres postes importants : l’entretien extraordinaire des voiries pour 1,5 million d’euros ou encore le développement de nouvelles technologies pour un million d’euros avec, notamment, le lancement d’un centre de créativité numérique adossé au master en architecture des systèmes informatiques.
Le budget prévoit aussi l’installation de caméras de surveillance, la création de nouvelles crèches ou encore l’attribution d’un prix pour la couverture de la Place aux Foires.
À cela s’ajoutent divers investissements sur les plans social, sportif et culturel.
La majorité CDH-PS a approuvé le budget. L’opposition MR a préféré s’abstenir. « Évidemment, cet investissement de 16 millions va prendre du temps, observe le bourgmestre. D’autre part, nous nous imposons des phases pour être respectueux de l’orthodoxie budgétaire, qui nous impose de ne pas dépasser 180 euros d’emprunt par habitant. Cette balise, nous la respectons car nous avons la possibilité de récupérer ce qui n’a pas été consommé ou utilisé les années antérieures. »
André Bouchat souligne la bonne gestion de la commune. « Nos finances sont saines, notre fiscalité, modérée par rapport à beaucoup de communes et pourtant, nous sommes parvenus à changer le visage de Marche. Un exploit quand on sait que notre population n’augmente guère alors que notre principale source de richesse, le précompte immobilier et les impôts sur les personnes physiques, dépend de notre démographie. Ce sont nos communes périphériques qui profitent du pouvoir d’investissement de Marche. Je suis à ce titre convaincu que nous sommes victimes de notre développement économique : les terrains deviennent beaucoup trop chers, même pour des cadres moyens. D’où un souci constant de se battre pour trouver de nouveaux terrains à bâtir. »
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