Fin de vie: il faut davantage écouter les patients, selon une étude
Le Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE) a dévoilé une étude sur la fin de vie des patients. Il y a encore trop de tabous liés à la fin de vie.

N os conclusions sont simples, mais il faut les marteler. » Le Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE) a dévoilé une étude sur la fin de vie des patients. « Il faut revaloriser le temps passé à discuter avec son patient, pour les soignants », souligne Céline Ricour, médecin gériatre et auteur du rapport. Le but : remettre le patient au centre de la fin de vie.
Près de 2.200 questionnaires ont été remplis par des personnes ayant eu une expérience avec une personne en fin de vie, qu’il s’agisse de professionnels ou de proches de malades. En plus de l’importance évidente du respect des souhaits du patient, il en ressort que les soins apportent à la fois un soutien physiologique, mais aussi psychologique au patient et à ses proches. Parmi les recommandations avancées par l’étude, le développement d’une formation à la communication pour les soignants devrait être une priorité selon le KCE. « Les soignants doivent parler, mais surtout écouter, poursuit Céline Ricour. Plus de connaissances pour aborder la mort, la maladie grave et les soins de vie nous paraît être le plus urgent. Il y a encore trop de tabous liés à la fin de vie qu’il faut lever par des discussions franches. »
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